Renaudot 2016, fuyons !
25 Mai 2017 , Rédigé par Nicole Faucon-Pellet Publié dans #j'ai lu, #coup de geule
En m’esquichant, j’ai lu la moitié du Renaudot 2016 : 116 pages sur 219. Je n’ai pas acheté le livre ; un ami me l’a prêté. Même avec de la bonne volonté, je n’ai pas pu avaler une autre page de la potion infecte, bourrée de verbes avoir et être, peu aéré, sans chapitre, insipide, de mauvais goût, sans saveur, sans intérêt.
Je ne cite pas le nom de l’auteur tant ce bouquin me fait horreur.
Même le chat Eduardo est antipathique, c’est dire !
Elisabeth, la narratrice, vivant dans une banlieue sans doute parisienne, subit les événements sans broncher. Ses voisins : Lydie, une vieille excentrique, chanteuse de cabaret pratiquant le new âge, les massages tibétains, et les prémonitions stupides et son compagnon Jean-Lino Manoscrivi qui change souvent de lunettes et fume dehors, sont si mornes, si dans le commun des mortels qu’il en paraissent sortir d’un mauvais roman populaire.
Depuis le Goncourt 1972 où l’Épervier de Maheux de Jean Carrière obtenait le prix, j’avais délaissé les prix littéraires et j’avais bien raison.
Et pourtant, je vous garantis que je suis une grande lectrice.
Je déplore que les instances dirigeantes montent sur un piédestal des auteurs qui ne le méritent pas alors que beaucoup d’œuvres restent dans les coulisses des médias tous puissants et seraient digne d’une place au soleil.
Juste pour confirmer mes choix, je vais m’attaquer au Goncourt 2016 que ce même ami, merci à lui, va me prêter. J’espère que je n’aurai pas à m’esquicher !
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