Les débuts de La roue de l’Espan

Mon quatorzième livre, La roue de l’Espan, est sorti fin juillet, mais ne sera diffusé dans la région qu’au début du mois de septembre. En attendant, on peut le commander sur le site des Éditions de la Calade.

On peut aussi me rencontrer le 16 août à Rivières de Teyrargues à partir de 16H avec auteurs et éditeurs, chanteurs et musiciens, ce village se situe dans le canton de Rousson dans le Gard et la manifestation s’intitule Not ’é mot.

Le dimanche 20, je serai au marché de Saint-Remèze de 8H30 à 12H30 sur la Place du Porgy où la clôture se fait en musique et avec un verre ; le même jour, je vous attendrai au marché nocturne de Bidon, de 17H30 à 22H, sur la Place des Tilleuls. En même temps, se tiendra le vide-greniers de l’association des Amis de Bidon, les enfants profiteront des jeux en bois et les producteurs apporteront de quoi goûter et acheter fromages de chèvres, huile d’olive, vins, charcuteries et l’original et authentique croq’caille…

La génèse du roman

Michel Gey dit Cortedune a la peinture chevillée au corps depuis l’enfance. Imaginez plutôt qu’il a fêté ses 70 ans de peinture, il y a déjà un moment ! Moi j’ai une passion qui me tient depuis toujours : l’écriture.

Nous nous sommes rencontrés alors qu’il était l’invité d’honneur du salon de Art Ardèche Association à Bourg-Saint-Andéol. Je terminais la rédaction du Fournil de César, je rêvais depuis longtemps de voir un de mes livres illustré par un peintre. Je lui ai donc présenté mon manuscrit qu’il a lu pour en tirer quelques tableaux dont un magnifique portrait que j’ai choisi pour la page de couverture du livre. C’était en 2008. Nous sommes devenus amis.

Quelques années et quelques livres plus tard, nous récidivons, puisqu’il est à nouveau l’illustrateur de La roue de l’Espan qui vient de paraître aux Éditions de la Calade. Cortedune est un peintre à la patte unique et inimitable, que ses nombreux admirateurs reconnaissent facilement.

Expo au château d’Aulan

Hier, nous étions ensemble à Montbrun Les Bains et ses célèbres thermes pour emprunter une petite route sinuant le long du Toulourenc, « le tout ou rien » dit la légende ce qui illustre bien le caractère capricieux de la petite rivière qui s’est frayé un chemin dans le calcaire. Le château médiéval d’Aulan se dresse là-haut, au milieu des quelques maisons du village aujourd’hui peuplé d’une dizaine d’habitants. Construit sur les traces d’un oppidum romain, bordé d’escarpements, il est aujourd’hui desservi par une route étroite mais carrossable.

Suite à de nombreuses batailles dont je ne vous raconterai pas le détail, le château était quasiment en ruine en 1930 lorsqu’il fut laissé à Charles de Suarez qui se mit à maçonner et cultiver. Fourche ou truelle à la main, le hobereau vivait comme les paysans ; Jean Giono et René Char lui ont rendu hommage profitant de ce lieu paisible propice à l’inspiration.

La cour d’honneur, le donjon carré, les murailles crénelées, une vingtaine de salles, sur un palier un objet unique : un calendrier universel et perpétuel qui permet de faire concorder les calendriers julien, grec, russe, égyptien, français, grégorien, copte, arabe, turc et persan, un lieu de prière, la grande salle ou salle des archives, plus loin l’église et la mairie et sur un versant de la colline le petit cimetière cerné de murs.

C’est là, dans ce château d’Aulan que Cortedune expose ses toiles jusqu’à la fin du mois de septembre. Le château se visite, l’exposition aussi. Mais l’été les événements foisonnent, l’exposition n’a pas été suffisamment annoncé et les jeunes guides manquent un peu d’expérience… Toutefois, le château drômois et ses environs méritent la visite.

Nicole Faucon-Pellet

Michel Gey, dit Cortedune. Nicole Faucon-Pellet

Michel Gey, dit Cortedune. Nicole Faucon-Pellet

Michel Gey, dit Cortedune. Nicole Faucon-Pellet

La roue de l’Espan de Nicole Faucon-Pellet