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St Paul Trois Châteaux : marché aux truffes

22 Décembre 2013 , Rédigé par Nicole Faucon-Pellet Publié dans #coup de coeur, #rabasse, #St Paul Trois Châteaux

Une histoire d’amour

Rabasse, quand tu me tiens !

Deuxième marché aux truffes pour les particuliers à Saint-Paul-trois-Châteaux ce dimanche matin 22 décembre. J’ai raté le premier avec l’intervention très remarqué de Jean-Louis Fioc : snif !

Ce marché est le seul et unique où le consommateur est assuré d’acheter de la marchandise impeccable, à son juste prix et à sa juste valeur. Les lots passent devant une commission qui canife et trie les rabasses. Ce matin 10 kilos ont été vendus en des temps record : 800 € le kilo le premier choix et 650 le second.

Seul sept trufficulteurs étaient présents autour de la fontaine de l’Esplan, où un rayon de soleil a accompagné les transactions et les discutions. Les autres attendent que démarre leur production 2013.

La saison est en retard. Les truffes encore immatures, sont parfois encore blanches et sans beaucoup de parfum, pourtant les chiens les détectent. L’idéal serait de les laisser pourrir en terre mais les sangliers adorent ça, ou de les conserver tout l’hiver pour les hacher et réensemencer les truffières en mycélium en fin de saison.

Seulement voilà, il y a Noël et les consommateurs veulent des truffes, des melanos de préférence…

L’année humide est propice à l’éclosion de magnatum, la truffe d’Alba qui se négocie à la revente jusqu’à 5000 € le kilo ! Cette merveille pousse aux pieds de pibouls, les peupliers en occitan, des saules et aime les bords de rivière. Je me suis laissée dire que 30 kilos avaient été commercialisés dans la région depuis le début de la saison. Cette belle étrangère à la chair rose à maturité ressemble à une pomme de terre ou à un topinambour et peut s’épanouir jusqu’à un mètre de profondeur !

Elles n’étaient peut-être pas bien mûres ces garces mais elles sentaient bon ! L’une d’elle poussée en terroir richerenchois pesait 556 grammes. J’ai cru qu’il s’agissait d’une transgénique ! Et comme personne n’en voulait, il a fallu la couper en deux puis en quatre… Peuchère, pauvre rabasse !

Rendez-vous dimanche prochain.

avant le découpage...

avant le découpage...

10h, les premiers acheteurs sont là. Les retardataires reviendront la semaine prochaine...

10h, les premiers acheteurs sont là. Les retardataires reviendront la semaine prochaine...

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